Après une longue discussion avec des paulistanais de tous âges, un constat était commun: ils se sentent de moins en moins concernés par leur patrimoine naturel. Leur charge mentale quotidienne ne leur permet pas de se sensibiliser à la conservation de leur nature.
Malheureusement au quotidien, l'urbanisation rapide de São Paulo est un des facteurs favorisants grandement des soucis bénins de santé mentales entrainant des problèmes plus importants tel que la dépression.
Améliorer cette relation nature-paulistanais est donc primordiale autant pour l'un que pour l'autre.

Afin d'approfondir le problème de la santé mentale à São Paulo, j’ai réalisé 5 interviews d’habitants de conditions sociales et d’âges différents ainsi que 2 psychologues et 1 psychiatre. La santé mentale est vue comme “une manière de vivre, ce que l’on fait pour soi au quotidien” mais prendre du temps pour soi au quotidien n’est pas si simple entre le bruit et le stress. Pour remédier à ça le parque ressortait souvent parmi les habitudes du quotidien.

En effet, les parcs étant des lieux habituels des brésiliens, c'est un moyen de détente et de découverte accessible à tous . J’ai réalisé une étude quantitative sur les habitudes des paulistanais dans les parcs (32 personnes) afin de mieux les comprendre. Ils apprécie y venir souvent: 60% y vont au minimum une fois par mois. 75% y vont entre autres pour se relaxer. En effet selon des études, les parcs ont un rôle à jouer sur la bonne santé mentale des paulistanais.
J’ai ensuite observé les activités réalisées par les paulistanais dans 3 parcs différents.

Idéation

Durant l’idéation j’ai cherché à mieux connaitre ma cible afin de définir des habitudes particulières. Je me suis concentrée sur les personnes venant de manière récurrente aux parcs pour deux raisons : ils habitent à côté ou leur travail est à côté. Certains viennent s'asseoir pour manger plusieurs fois par semaine entre midi et deux.

Je me suis intéressée à différentes activités comme les écothérapies. J'ai retenu les méditations contemplatives et de pleine conscience. Le cycle et la beauté de la nature s’y prêtaient bien et l'activité a été bien accueilli par ma cible. Selon un professionel de santé, "leur attitude sur le banc est un peu comme un début de méditation."

J’ai testé quelques moyens pour apporter ce contenu. L'option du panneau paraissait la plus intéressante. D’un autre côté, un professionel de santé m’a parlé du besoin de pratiquer la méditation sur du long terme pour pouvoir voir des effets positifs. Le parc permet de rendre accessible la pratique tout en profitant d’un cadre propice mais les contenus reste limités.

Afin d'avoir accès à plus de contenus, je me suis tournée vers une extansion digitale. À travers un benchmark d'existants et des interviews, j’ai identifié différents challenges:
- la régularité
- Le prix
- La richesse et la pertinence des contenus
J'ai cherché des solutions existantes dans d'autres domaines et en réalisant des interviews de pratiquants de la méditation.